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Les chefs d’Etat réunis à Luanda conviennent de neutraliser les chefs de toutes les forces rebelles en RDC

Six chefs d’Etat  et de gouvernement des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), réunis en mini-sommet le mardi 25 mars 2014 à Luanda (Angola) ont convenu de renforcer la coopération régionale et internationale dans l'identification et la neutralisation des chefs des forces rebelles actives dans la région.
Le communiqué final du mini-sommet, convoqué par le chef de l’Etat angolais José Eduardo dos Santos et président en exercice de la CIRGL pour examiner notamment la situation en RD Congo, renseigne également qu’ils ont » décidé de rapatrier rapidement, en étroite collaboration avec les Nations Unies, les ex-militaires du M23, de l’Ouganda et du Rwanda, qui constituent une charge  pour les deux pays ».

Les chefs d’Etat et de gouvernement ont par ailleurs « adopté une résolution globale dans la lutte adoptée contre les forces négatives, en tenant compte du rôle d’exploitation et de commercialisation illégale des ressources naturelles ou de financement de leurs activités, ainsi que l’application des sanctions politiques et économiques ».
Félicitations à la RDC
Le mini-sommet de Luanda, qui a salué la promulgation de la loi d’amnistie par le gouvernement de la RDC, a appelé à « mettre en œuvre les déclarations de Nairobi, pour faciliter le traitement de la question des ex-éléments du M23 ».
Il a, en outre, « félicité le gouvernement congolais des résultats obtenus et l’a encouragé à poursuivre les actions visant à neutraliser la FDLR ».
Après avoir écouté les expositions des présidents du  Rwanda Paul Kagame, et du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso sur le dossier des rebelles rwandais des FDLR, les chefs d’Etat et de gouvernement ont recommandé « la coordination d’efforts pour continuer le processus de rapatriement, le désarmement et de retour volontaire, ainsi que de mener des actions contre ceux qui persistent à ne pas désarmer, conformément aux recommandations des chefs d’Etat-major ».
Aux termes du communiqué final indique, les chefs d’Etat et de gouvernement « ont aussi analysé avec une profonde préoccupation la situation globale de sécurité qui prévaut dans la région des Grands Lacs et en Afrique australe et ont recommandé des mesures pertinentes ».
Le mini-sommet de Luanda a réuni les présidents José Eduardo dos Santos (Angola), Joseph Kabila Kabange (RDC), Yoweri Museveni (Ouganda), Paul Kagame (Rwanda) et Jacob Zuma (Afrique du Sud).
Enfin, les chefs d'Etat et de gouvernement de la CIRGL ont félicité le président de la République d'Angola « pour les efforts qu'il fournit dans la recherche de solutions pacifiques aux conflits dans la région des Grands Lacs ».
« Les guerres ne sont pas destinées à résoudre les problèmes »
Dans son discours d’ouverture du mini-sommet, José Eduardo dos Santos a sollicité l’approfondissement des mesures visant à lutter contre les forces négatives qui restent encore en République démocratique du Congo (RDC).
« Malgré les développements positifs enregistrés ces derniers temps, nous sommes préoccupés des informations sur les événements négatifs dans l'Est de la RDC »,  a souligné le président de la CIRGL cité par l’ANGOP.
Il a insisté sur le fait que « ces événements devraient être placés sous le contrôle des autorités compétentes pour leur résolution rapide, afin d'éviter qu’ils constituent une menace pour la stabilité dans la région, mettant en péril l'ensemble du processus de normalisation politique, institutionnelle, économique et sociale en cours ».
Le président angolais, qui a évoqué la situation des rebelles ougandais d’ADF et rwandais des FDRL, a souligné « la nécessité de la prise des mesures disciplinaires sur le plan politique, sociale et militaire, afin de parvenir à la paix totale et durable ».
« Nous ne pouvons pas permettre que des groupes de rebelles, sans aucune base de soutien et violant les principes démocratiques, continuent à mettre en péril l'Etat de Droit et l'intégrité des frontières nationales, à déstabiliser la vie sociale et économique, à maintenir les populations en otage à cause de leurs pratiques «illégales et criminelles », a averti José Eduardo dos Santos.
A cet effet, il leur a conseillé de « profiter de l'ouverture et du dialogue politique qui leur sont offerts par le gouvernement à se joindre et participer au processus de paix et de l'intégration politique et sociale en cours ».
« Le chemin que nous devrions suivre pour surmonter les contradictions est celui de la paix, de l'unité nationale, de la réconciliation, de droit à la différence, de l'inclusion sociale et politique, de la justice sociale et de la participation au développement», a déclaré José Eduardo dos Santos.
Par ses propos, il plaidait pour « la consolidation, dans le continent africain, de la conscience que les guerres ne sont pas destinées à résoudre les problèmes qui affectent le peuple ».
« Plutôt, elles ne font qu'exacerber et créer des traumatismes et des ressentiments qui prennent beaucoup de temps à surmonter », a-t-il prévenu.
Source: Le Potentiel

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